01 Fév 2024

FCO : VACCINER POUR SE PROTÉGER, C’EST LE MOMENT !!

FCO : VACCINER POUR SE PROTÉGER, C’EST LE MOMENT !!

Le GDS 64 a communiqué récemment auprès de ses adhérents qu’un cas confirmé de FCO clinique sur une brebis avait été découvert dans le département. Il s’agit bien du nouveau variant du sérotype 8 qui a sévi au mois d’août et septembre en Occitanie (Aveyron, Lot, Tarn).

D’après les échanges avec nos collègues des  GDS de l’Aveyron et du Lot, il s’agit d’une souche extrêmement virulente, avec, dans leurs élevages, des signes cliniques nombreux et graves, entrainant souvent des taux de mortalités très élevés, que ce soit en atelier ovins ou en ateliers Bovins. Des baisses de productivité inquiétantes ont aussi été décrites (avortements, baisse de fertilité, baisse de production laitière).

LA VACCINATION

Elle empêche l’apparition de symptômes et réduit fortement, voire empêche, pour certains, la virémie. Ceci va limiter considérablement le risque que des moucherons puissent s’infecter en piquant un animal vacciné puis transmettre le virus à un autre animal. Cela permet donc une protection à la fois individuelle et collective pour le troupeau. Le délai d’acquisition de l’immunité est à prendre en compte pour la protection clinique des animaux.

La vaccination du troupeau peut être réalisée par l’éleveur ou son vétérinaire s’il le souhaite. Si la vaccination doit être certifiée, elle doit exclusivement être réalisée par le vétérinaire.

Il existe plusieurs vaccins pour se protéger de la FCO (en 1 ou 2 doses pour les ovins et en 2 doses pour les bovins). L’immunité se met en place en moyenne 3 semaines après la fin du protocole vaccinal.

Quand vacciner mes animaux ?

La vaccination est à envisager comme un moyen de prévention. En ovin, le plus souvent, il est recommandé d’éviter de vacciner pendant la période de lutte : 15 jours avant la lutte et 1 mois après insémination. Il est par ailleurs conseillé de réduire le plus possible le stress causé par les manipulations.

Les béliers et taureaux sont à vacciner en priorité.

Il est fort probable que notre département subisse une explosion de cas cliniques au début du printemps. C’est pourquoi, nous vous conseillons, que vous soyez éleveur de brebis ou de bovins, de protéger vos cheptels de cette maladie, en vaccinant vos animaux au plus tôt au cours de l’hiver.

Quel coût ?

Pour le coût du vaccin et sesdisponibilités, consulter votre vétérinaire.

Nous sommes conscients qu’il s’agit, après les contraintes liées à la MHE, d’une nouvelle source d’inquiétude pour vous. Mais la vaccination permettra de ne pas subir trop de pertes lors d’un éventuel passage de FCO.

Pour rappel : A ce jour, les coûts de dépistage, de vaccination et les pertes occasionnées par la maladie ne font pas l’objet d’une prise en charge par l’état.

Contacter votre vétérinaire habituel afin d’échanger avec lui sur les modalités de cette vaccination.

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